Tingangue vougre a débuté fin 2020 dans les 7 villages de la commune de Kongoussi localisés autour de la forêt de Goada, grâce à l’engagement conjoint d’acteurs publics et privés italiens et burkinabés.

Le projet a structuré son intervention en tenant compte des fortes interconnexions existant entre environnement et développement, dans une zone extrêmement pauvre en ressources et victime de l’avancée de la désertification, dans laquelle les habitants sont tous des agriculteurs de subsistance qui dépendent entièrement des ressources naturelles pour leur survie.

Ainsi, afin de répondre aux problèmes des populations bénéficiaires et d’améliorer leurs conditions de vie, les actions du projet se sont articulées autour de 4 dimensions spécifiques.

Environnement

Dans le but de sauvegarder la forêt de Goada, le projet a visé, d’une part, à réduire l’abattage aveugle et abusif des arbres et, d’autre part, à augmenter son couvert végétal.

Ainsi, une formation a été dispensée sur la coupe sélective du bois et sur les techniques de construction et d’utilisation des foyers améliorés, comme alternative à la cuisson sur « les 3 pierres », afin que toutes les familles puissent préparer leurs repas quotidiens avec une plus petite quantité de bois. Ces activités ont été accompagnées par des activités directes de reboisement, notamment de plantes indigènes rares ou déjà éteintes.

Sécurité alimentaire

Afin d’augmenter et de diversifier la production agricole et, par conséquent, la disponibilité de nourriture pour les familles, le projet a équipé les agriculteurs et les a accompagnés dans la récupération des terres arides, grâce à l’application de techniques traditionnelles capables d’augmenter de façon exponentielle la productivité des champs cultivés en céréales et légumineuses.

Le même soutien a été garanti pour permettre le démarrage des productions de fruits et légumes, afin d’assurer la présence constante et variée de nutriments dans l’alimentation des habitants locaux.

Économie

Le projet a été conçu pour que les activités agricoles et la pépinière conduisent à une amélioration des conditions socio-économiques des habitants des villages. Dans cette optique, une coopérative agricole féminine a été accompagnée par une formation spécifique sur le travail en synergie et sur la gestion économique de son institution

Renforcement institutionnel

’agissant d’un projet de coopération décentralisée, Tingangue vougre s’est engagé à accroître les connaissances et les échanges de bonnes pratiques dans le domaine de la coopération internationale et du développement local durable entre les acteurs italiens et burkinabés, en informant et en sensibilisant même le plus grand public des deux pays.